Gérer les urgences et les problèmes, atteindre les objectifs et appliquer la stratégie de l’entreprise sont autant d’épreuves quotidiennes que les managers de proximité doivent surmonter.
Pour compléter ce tableau, il est attendu d’eux de motiver et de faire monter en puissance les équipes. Dans une industrie, par exemple, un chef de groupe cumule tour à tour les rôles de coach, d’animateur, de contrôleur-qualité et d’évaluateur ! Cette diversité des rôles, impossible à appliquer correctement dans la réalité, démontre les attentes irréalistes que les dirigeants ont de leurs cadres de proximité.
De plus, les priorités et les changements de cap continuels étouffent les responsables, ne leur laissant pas la marge de manœuvre nécessaire à la prise de recul qu’exige leur fonction.
Le rôle du manager de proximité, par le faisceau d’exigences requises pour son statut, se trouve donc souvent dans une position d’équilibriste. Des qualités tant relationnelles que comportementales sont attendues de ces personnes qui doivent piloter leurs équipes et avoir une sérieuse expertise métier sans pour autant être impliquées dans les choix stratégiques.
Sans une solide expérience de la conduite des humains, ces managers risquent d’être soumis à un stress chronique, amplifié par un sentiment de dispersion, de confusion et d’hésitation dans le choix des décisions. Indépendamment de la quantité objective de travail, le sentiment de stress généré par les changements continuels de projets et de priorités, affecte souvent la santé et peut être déclencheur de troubles tels que burnout, présentéisme ou encore sentiment de perte de Sens.
En situation tendue, le manager de proximité s’appuie sur cinq phases pour coordonner le travail de l’équipe, donner le cap à suivre et s’assurer de la bonne réalisation des travaux.
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