5 actions majeures pour réduire l’absentéisme

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L’absentéisme touche désormais la majorité des entreprises, quelles qu’en soit la taille ou le domaine d’activités. Les coûts engendrés par ce phénomène se chiffrent chaque année en Suisse en milliards de francs et les primes d’assurances ne cessent d’augmenter.

Un absentéisme élevé peut provoquer une baisse de la qualité des prestations, un fort ralentissement de la croissance et des tensions entre les collaborateurs. Cela peut aussi favoriser le développement de rumeurs et d’insatisfactions et finalement altérer le climat de travail.

Basées sur plus de 20 ans d’expérience, voici les 5 actions majeures recommandées par Ismat group pour réduire l’absentéisme au travail.

 

1.     Editer des tableaux de bord et statistiques

  • Contrôler le rapport entre le taux d’absence et les actions entreprises (nombre d’entretiens conduits)
  • Définir les responsables de suivi et d’action (qui fait quoi ?)
  • Diffuser les tableaux de bord mesurant les chiffres clés des absences, par équipe ou département
  • Informer les collaborateurs sur le fonctionnement des tableaux de bord
  • Maintenir la publication mensuelle et l’affichage des graphiques d’absentéisme
  • Passer en revue les indicateurs avec les responsables concernés (réunion semestrielle, workshop, etc.)
  • Utiliser un emplacement visible et toujours identique (dédié)

 

2. Systématiser des entretiens de bilan par la ligne / chef de service / RRH

  • Anticiper, chaque trimestre, les cas récurrents, les potentialités à problèmes, les nouvelles actions
  • Contrôler le suivi des entretiens de bilan par les chefs de service
  • Fixer l’entretien comme prioritaire
  • Réaliser le premier entretien par le chef direct
  • Synthétiser, une fois par mois, les bilans réalisés avec les collaborateurs, avec le supérieur
  • Systématiser, dans l’entretien d’évaluation, la reconnaissance aux collaborateurs sans absences

 

3. Instaurer une politique du département sur l’importance de la gestion des absences par le management

  • Développer les capacités managériales (délégation, leadership, priorités, coaching, formation)
  • Faciliter les changements de poste, de service et de fonction (mobilité interne)
  • Favoriser et valoriser le travail en team
  • Former les nouveaux cadres et maintenir la formation continue sur l’absentéisme
  • Informer les collaborateurs sur les devoirs de l’employé en matière d’absence et de santé au travail
  • Maintenir le contact avec les collaborateurs en congé maladie
  • Ne pas responsabiliser uniquement les cadres directs, mais impliquer toute la ligne hiérarchique

 

4. Formaliser des procédures de traitement administratif des cas difficiles

  • Constituer un dossier complet et pertinent (archivage)
  • Favoriser et encourager le retour anticipé des cas d’absence de longue durée
  • Formaliser le non-respect des directives, par courrier, au collaborateur
  • Informer les médecins conseil de la politique de la gestion des absences du département
  • Sanctionner les abus et appliquer les statuts en conséquence
  • Transférer les cas difficiles au RRH, en vue d’une collaboration

 

5. Encourager la valorisation et la reconnaissance des individus

  • Constituer des équipes autonomes, responsables du planning et des travaux (délégation)
  • Eviter les longues périodes de travail sans congés
  • Favoriser les horaires variables/ adaptables autant que possible
  • Impliquer davantage le personnel pour leur opinion, formation, responsabilités, etc. (consultation)
  • Reconnaître formellement le présentéisme
  • Reconnaître la qualité du travail correctement fait et corriger celui qui est mal fait !
  • Remarquer les collaborateurs qui ont fait preuve d’engagement
  • Rendre attractives les tâches (tournus, diversification, etc.)
  • Rendre les collaborateurs fiers de ce qu’ils font

 

Il y a du Sens dans les absences !

 

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